Le siège
Lorsque j'ai
fait le siège de Florence, je voulais un confort. Il devait être à ma mesure
comme à la sienne, large et de bonne tenue. Dans ce siège, elle mangerait mes
paroles et nos froissements et je soutiendrais ce siège, longtemps, même après notre
mémoire. Cette mainmise sur l'assise devait être de tous temps, de toutes
consistances et sans refus, sans absence. De bonne couture à la charpente saine
et quelque végétation portée, cet espace serait un jardin comme il serait un
palais. Elle s'en fut. Ou c'est moi qui partirais. Fin d'histoire et les projecteurs
s'éloignent. Rideau !
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