Le chapeau
Toujours le
même qui portera le chapeau, c'est vieux comme la Terre est Monde. Chercher le
trouble, c'est bien humain, l'eau claire se balance au-dessus de la vase et
quatre mains humaines vont profondément fouiller leurs malentendus et leurs
différences. Puis bagarre. Des égratignures, des piqûres dans le derme, des
mots, gros mots, lancés d'une oreille à l'autre et les voici, ces quatre mains,
se chiffonnant et se choquant, s'évitant puis s'armant, se menaçant, perdant
des ongles. Alors deux autres mains viendront pour que plus tard les mains se
serrent chaleureusement, d'autres mains qui aussi perdront des ongles, ces
autres mains qui portent toujours le chapeau, les rôles sont déterminés,
semble-t-il. Et les quatre mains désormais amies persifleront sur les mains
coupables d'ingérence.
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