"Tableau des jetons des
mineurs dans la lampisterie"
"Je ne suis pas un numéro,
je suis un homme libre". Le prisonnier d'une série télévisuelle le clame.
Y croit-il ? C'est un excès qui nous incite à retenir tout numéro qui nous
appartient, tout numéro auquel on appartient. Sécurité sociale, numéros de téléphone,
de codes d'accès aux véhicules, ordinateurs, sites et secrets, adresses, nous
voici numéros, nous voici mesurés. Le nom devient une description sommaire dont
on a perdu l'étymologie ou la géographie. Les lettres sont devenues des
chiffres, bases de l'informatique. Nous portons notre code d'accès, parfois le
perdons et tout doit être à nouveau justifié, impossible de n'être personne,
comme un personnage d'un film américain, se nommant ainsi, qui revendique alors
sa liberté. "Personne". Y croit-il ?
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