J'avais sur ma
Harley une prestance certaine et qui me valait des admirations jalouses
parfois, intéressantes toujours quand il s'agissait pour moi de proposer une
petite balade. Je précisais que cette sorte de véhicule n'était pas conçue pour
la vitesse mais pour le maintien, la sérénité, voir l'attitude zen, j'employais
aisément ce mot avant la pétarade. L'engin tombait souvent en panne, je disais que
je le prêtais souvent. L'engin buvait autant d'essence et d'huile que moi de
Gin, dilué certes mais ces consommations nous donnaient au fur et à mesure une
piètre allure. J'ai bien sûr abandonné l'objet pour une automobile et sa
possibilité d'autoradio, aux sièges avec réglages et déréglages intentionnels.
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