Les trois, là,
qui sont plantés. Les trois qu'on vient voir, pour voir plus loin, pour s'en
approcher et s'écarter aussi. Les trois dont on oublie un peu les deux autres
trop loin déjà et qui ne reviendront pas. On vient en cet endroit d'ouverture,
on se tient ferme sur terre, les silences peut-être ou la peur cachée de
vraiment s'en aller et de s'y faire oublier. Ces trois-là que nous regardons
sans jalousie puisque nous pouvons danser autour ou presque et leur lancer des
phrases toutes faites, bon vent, oui, bon vent.
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