"Chacun
porte sa croix". C'est parfois lourd, de bois comme de coton et c'est
encombrant. Il est serein de se faire aider parfois, entre deux idées qu'on se
fait de sa vie. Alors haute elle serait, cette croix qu'il faut porter, haute
comme on tend une coupe après avoir gagné en attendant les bisous de la
préposée aux bisous de la victoire. Une croix de vie qu'on laisse tomber ne casse
pas et ne se rend pas en poussière, on peut parfois la poser et s'en servir de
banc, ici aussi à plusieurs pour voir passer les autres croix, les croix des
autres. De banc ou de table ou de porte-manteau, la peine de la vie est un
objet changeant, vélo, chapeau, arme ou juste poids de son poids, croix d'or ou
croix des oublis.
Notre Dame de Myans
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