La scène est troublante et seul un personnage y est éclairé. Celui qui parle. Celui qu'il faut écouter en cet instant. Les autres, sur scène encore, sont invisibles, il faut les oublier, il faut se concentrer. Ça s'appelle une douche, ça fait moins mal qu'un éclair, ça exprime une célébrité, un monologue. Les autres ne sont pas dans le noir, ils font support, ils font décor, ils sont immobiles ou lents, ils semblent s'intéresser à ce qui est sous la lumière. Ils sont jaloux, ils attendent leur douche.
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