De tout ce que j'ai soulevé se sont mêlés le léger et le lourd, dans l'objet comme dans l'animal, dans la plante comme dans la roche qui aspire au sable. J'ai voulu dans mes mains ouvertes contenir le monde, pour le comprendre plutôt que pour l'asservir. Dans mes mains je me pose aussi, je tente de me soulever et n'y parviens pas, comme si je n'étais dans de ce monde. Alors je pleure avant de m'endormir.
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