Pour tenir les colonnes de mon temple, j’use de structures usagées, anciennes et fidèles. Ça tient. Le réseau, les lieux, les fondations, appelons ça comme nous pouvons, ça tient, ça me tient. Quelques personnes, quelques lieux, beaucoup d’objets qui peuvent n’être que de lumière, des recettes de cuisine, des manières de plaisanter. L’existence est fragile, elle apparaîtrait désordonnée ou brouillonne ou hasardeuse, elle se fabrique sur du vent et de la pluie, sur des durées et des accidents, sur des ciments de poussière.
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