Le contenant et le contenu sont liés dans un éphémère partage de volume. Elle est fragile, cette cohabitation. Que l'un veuille fuir et l'autre est dépossédé. Ainsi, dans la durée comme dans les propos, il est bon de colmater les brèches et de réparer les accidents qui peuvent séparer. L'application, la nécessité, la précision font que nous arrivons à vivre ensemble, avec des excès, des égarements, avec un respect de ce qui tient, de ce qui est protégé, d'un ensemble indissociable avec à la fin le vide. Le paradis comme l'enfer ne sont pas des trop-pleins. L'espace ne sait pas y exister, les volumes n'y sont plus tenus, il est prudent de ne pas y croire.
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