Aussitôt que je pense à la fatigue, je pique du nez. C'est le mot, dès qu'il vient, qui provoque tout. Je descends en enfer quand j'entends la fatigue, je ferme les yeux pour me faire croire qu'il faut juste dormir deux secondes et revenir à la réalité, je suis déjà au fond du trou. Ça me prend de jour, pendant un repas, une balade ou au travail, soudain, ça me prend par ce mot qui forcément frappe en moi quand il veut. J'ai tenté de l'écrire cent fois sur le papier, n'ai lu au réveil qu'une dizaine de ce mot. Ça passera, la fatigue se fatiguera.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire