Le vent tente de nous déplacer, nous le regardons passer, nous nous accrochons. Il n'est bien qu'en bateau ou dans quelque aéronef que volontiers nous laissons le vent nous embarquer, dans la mesure de virages possibles et d'escales prévues. Il voudrait nous voler ou voler nos toits et nos graines, nos idées aussi si nous ne les avons pas attachées. Il s'amuse à refroidir un côté de notre doigt mouillé.
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