La route des vacances était composée d'une succession de platanes et de ralentissements. La mesure se distendait entre l'accélération et le touche-touche. Devant était la liberté, aux pas des véhicules, je lisais les numéros et me donnais une géographie par les plaques de ceux d'en face qui revenaient ou qui visaient une autre liberté. Pour nous la mer, pour eux la montagne. En nombres et en secondes je comptais les rythmes latéraux, on compte bien les moutons.
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