Pour que cette maladie soit plaisir, il faudrait diriger les acouphènes. En volumes, en variations et bien sûr quand on veut. Des compositeurs s'y essaient, chaque siècle en produit qui sont inécoutables à une grande part de leur public contemporain et qui entent dans l'histoire quand on a compris, quand on s'est habitué, quand c'est passé par une danse ou par du cinéma. L'acouphène ne se commande pas, ne s'append pas et ne se modifie pas à guise. Il est subi. On ne peut pas s'en éloigner, on n'en écrit pas la partition.
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