Nous soufflons le chaud et le froid sur nos existences précaires, en savourons la fragile clarté précédant le brouillard nécessaire, nous perdrons la vue, nous perdrons ciel et terre en disparaissant. L'air qu'il faut bien respirer n'est pas de musique et se fait vacarme. Le carbone, l'oxygène, et l'hydrogène se disputent. Les autres composants discrètement grincent pur participer. Un drôle d'air, un air de rien, déjà qui se dissout.
Photo : N.W Serie - Mark J. Relibas
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