Enfant, en août, je me faisais expliquer la voûte céleste, les étoiles dessinées, leur nom. Je préférais la nuit des chauves-souris et les sons des guitares au loin sur la plage de la rivière. Je voulais déjà ces nuits sauvages et peu m'importait la voûte bien trop voyante pour qui voulait devenir invisible. J'aurais vécu dans un bunker, sans rêver de prison. Je vis au jour le jour, comptant sur les nuits enfantines.
Photo : Chalet Suizo
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