Voilà, on tend les bras au premier venu, la solitude aide à ça, ou l'éloignement, un excès d'air. Alors les bras se tendent, les mains tentent de s'éloigner du corps mais tout se tient, tout se retient. On accuse les mains, forcément, les mains vides, on leur fait porter le chapeau alors que les pieds, eux, sont restées dans leur cachette et n'ont pas levé le petit doigt pour s'approcher, pour s'éloigner, pour fuir, pour danser.
Morzine
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