Monter au front est d'usage pendant une guerre et pendant la paix ; on s'en tire en cachant sa tête, la sachant fragile et craignant qu'elle parte en fumée. En guerre comme en paix, on a du plomb dans la tête quand on a trop vite avancé, quand on s'est heurté à l'ennemi d'une autre idée, d'un autre pays. Le réflexe est de mettre quelque chose devant le front. La main, premier outil. Un écran. Une fierté, un humour, un courage cachant la volonté de fuir.
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