Spectacle ouvert
Tout entre
dans l'ordre et le premier endroit est un miroir. On y tourne, on y tourne
encore à s'y perdre noyé de sérénité désuète. L'artère ensuite, comme sang
demandé, un sillon. De chaque côté, forêt. Tiges calibrées. Les fruits seront
offerts, stériles et démonstratifs, mémoriaux. Théâtre. Dessin. Pensée humaine
dans la nature, c'est-à-dire géométrie, écriture de notre vivant dans ce qui
nous semble être un espace figé. Promenons-nous, dans ces bois, le loup n'y est
plus. Fond de tableau, le château, l'édifice, la scène, les possibles prises de
paroles et de silences, le pouvoir. Légendes des siècles, l'histoire racontée.
Revenons au miroir. Le vent empêche le reflet. Qui souffle ? Quels milliers de
bouches ? Le miroir ne montre pas, il ensevelit. Attendons la nuit.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire