La droiture
Les
parallèles se croisent à l'infini. Dit-on. A notre échelle, elles restent
parallèles et les rails des trains aussi. De notre vivant et dans nos habitudes
de voyages, deux parallèles sont sages et nous guident et nous suivons ce
chemin, ces traces, ces murmures géométriques. A moins d'un coup de grisou et
d'une chaleur intense qui viendraient à les tordre. On loucherait alors et le train se foutrait en l'air et le
cercle se ferait ovale, le signe égal deviendrait une croix. Fini, le voyage,
finies, les certitudes. Fini, l'infini.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire