Mon écriture a trois petites têtes, la première prétend faire des histoires, le deuxième prend des images et les complète de mots, la troisième se juxtapose à des artistes. Les trois têtes n'ont pas de dents et portent un bonnet de laine en cette période.

dimanche 7 mai 2017

La Grande Der - 44


Le cheval de John

Dans le western, premier mot américain que l'enfant apprend, on tue beaucoup d'Indiens. Ils poussent des cris puis meurent en silence. Ils tournent en rond comme les cartons dans les fêtes foraines, je choisissais toujours l'éléphant, par manque de courage et par manque d'adresse et pour avoir le cadeau. Les Indiens sont maigres et sveltes, sans selle, enthousiastes à l'attaque. Le cowboy, protégeant la femme et l'enfant, prend son temps, vise, tire. Il tue l'Indien et jamais le cheval de l'Indien ne tombe, jamais son cheval ne meurt. Si le cheval tombe dans une poursuite, le cavalier passe par-dessus et meurt, le cheval se relève si le plan dure assez de temps pour le laisser se relever. Le cowboy ne perd pas son chapeau en tombant, l'Indien y perd ses plumes.


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