Le cheval de
John
Dans le
western, premier mot américain que l'enfant apprend, on tue beaucoup d'Indiens.
Ils poussent des cris puis meurent en silence. Ils tournent en rond comme les
cartons dans les fêtes foraines, je choisissais toujours l'éléphant, par manque
de courage et par manque d'adresse et pour avoir le cadeau. Les Indiens sont
maigres et sveltes, sans selle, enthousiastes à l'attaque. Le cowboy,
protégeant la femme et l'enfant, prend son temps, vise, tire. Il tue
l'Indien et jamais le cheval de l'Indien ne tombe, jamais son cheval ne meurt.
Si le cheval tombe dans une poursuite, le cavalier passe par-dessus et meurt, le cheval
se relève si le plan dure assez de temps pour le laisser se relever. Le cowboy
ne perd pas son chapeau en tombant, l'Indien y perd ses plumes.
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