"Mineurs préparant le remblai
pour la mine"
J'avais du volcan pris le feu,
volé. On me reconnut, on me poursuivit, on me prit. On m'attacha au volcan,
m'obligeant à respirer les fumées qui restaient de ce vol. J'avais pris la lumière,
délaissant les matières en transformation. D'un volcan il faut tout prendre, comme
on prend tout d'un épi de blé. On sépare, on trie, on transforme, on récupère,
on ne gâche rien. Je suis au volcan, les fumées m'entourent et s'éloignent peu,
attendent le vent, attendent les siècles. Tout sera froid plus tard et j'aurai
vieilli en attendant de récupérer la lumière qui me servira à montrer des
images dans une grotte.
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