J'hésite. Un fer à
cheval porte bonheur, c'est un fait. Doit-on le porter sur soi ? Lourd est le
fer. Doit-on le porter à son front, lui donner le baiser chaque matin, froid
est le fer, froid est le bonheur. Lui compter les trous de clous, sept, il me
semble ? C'est poser une exigence sur une obligation. Ne pas y croire, laisser
la vie nous transporter ? Misère dieu, non, il me faut ce bonheur. Un collier
de trèfle, une couronne de coccinelles, des échelles à éviter et puis, tuons
ces chats noirs. Le bonheur est au prix d'un regard bienveillant, d'une main
sur une épaule ou d'une eau versée quand on a soif.
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