À
trop attendre, on peut laisser se faner les choses qui vivaient. Des poèmes se
sont construits sur cette idée, des histoires ont été dites. Je les ai en tête et
j'aime que sèche le fleur et j'aime que la viande se couvre de mouches et que
le légume se couvre de moisissure, j'aime savoir que tout peut être recouvert
avec le temps, jusqu'à disparaître faussement, il en reste la forme donnée par
un autre élément, comme d'une fine poutre de métal de la tour Eiffel ne reste
qu'autour la fiente des pigeons. L'illusion est légère et porte plus loin ce
que nous sommes.
(une inconnue ?)
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