Je perdais à tous les jeux collectifs et le seul que j’acceptais était la marelle. Je perdais aussi mais j’arrivais au ciel, en retard mais j’y parvenais sans blessures. J’étais devenu très fort dans le tracé des marelles, presque incontournable et donc on acceptait de m’inclure dans ce jeu. J’avais des craies en moi et des tracés variés et farfelus qu’on refusait souvent, je tentais, j’expliquais et on me disait que la terre et le ciel suffisent.

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