Je reste là, dans le coin de ma peine, je sais que les inattendus se préparent et j'ai fait grandement dans le déni. Il faudrait un peu de colère, au maximum des larmes qu'il est bon de garder pour soi, l'honneur en dépend. Je voudrais m'être défendu, avoir eu des mots, vous savez, de ces mots qui sont entre le grognement et la respiration, qui vient de l'intérieur du corps, des mots non réfléchis, non répertoriés, des insultes inventées. J'attends, je ne sais plus agir.
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