Si
je confonds les gyromitres et les morilles, c’est pour une extase ou pour en
mourir. Je devrais me méfier de tout ce qui ressemble à son contraire. Moi dans
un miroir, je me méfie. Je ramasse un rosé et je vois que c’est une amanite. Je
jette, bien sûr. J’ai pourtant le regret d’avoir tué l’amanite, je me rappelle
ensuite que ça fait réseau, que c’est dessous la terre que le champignon
s’étale. Ce que je vois du champignon est le dessus d’un iceberg.
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