Si
elle prenait un animal, elle n'en prendrait pas un seul, de peur qu'il
s'ennuie. C'est qu'elle n'est pas toujours chez elle et qu'elle n'a pas
confiance dans sa faculté de beaucoup aimer, assez pour que l'animal s'en
satisfasse un peu chaque jour, entre deux promenades, entre deux repos. Elle
raconte qu'à Noël elle adopte treize coquillages alors qu'elle n'en veut
fondamentalement que douze. Une blague annuelle. Elle hésite, elle dit
qu'adopter une bête n'est pas végan, qu'elle a assez d'araignées et de mites,
que les bêtes sont mieux sans l'humain, dans la nature, s'il en reste. S'il reste de la nature.
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