C'est à midi que l'ombre disparaît ici. Il faudra sauter pour la voir un peu se dessiner. Puis l'écraser ou s'asseoir dessus, s'y reposer aussi, l'ombre n'a ni peur ni douleur, ni faiblesse ni confort. Nous savons qu'elle revient et s'étire, prétentieuse comme soleil en jour. Nous nous sommes habitués, elle fait partie de nous et peut être amusante quand de nos mains nous formons aigle ou lapin. Elle peut rire en nous formant.
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