Il ne reste rien de tous ces fantômes qui réclamaient encore un peu de matière. Tentons de les retrouver, ils ne sont pas sur Internet, ils n'ont pas trouvé place dans les clouds, sur les sites, dans les réseaux, ils ne s'y sont pas perdus, non, ils n'y ont pas eu accès. Viennent à présent les néo-fantômes, les figures qui n'ont pas existé et qui, par copies de modèles de simulacres, cherchent à faire parler d'eux, à nous inviter dans la valse des vérités falsifiées. Nous nous pinçons, ne rêvons pas, nous les pinçons par le clavier, par l'écran, les caressons et les croyons. Ces fantômes ne rêvent pas. Ne dorment jamais.
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