Les passages de ma vie que j'ai oubliés sont autant de tunnels qui pourtant prenaient le soleil. Que la mémoire veuille les éloigner ou les exclure, je ne me battrai pas pour en savoir la cause. C'est un point de vue, j'accepte le brouillard, j'accepte de m'être peut-être retourné pour ne pas voir. Pour voir autre chose, ce qu'on nomme le futur et qui gratte les pieds et les yeux. Si tout me revenait, j'en croirais le voyage immense et désuet, je préfère que l'oubli garde les pépites, richesses accessibles si vraiment je voulais creuser.
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