Je savais tomber amoureux, je me sentais pousser des ailes et j'aspirais aux grands voyages, je me voulais dans les exotismes. Voilà, j'étais lourd. Je me traînais, j'avais pour envol mon nid et je chutais sur moi-même. Je préférais alors les aventures en sur-place exemptes de sentiments, déployant de petites ailes plus à ma mesure pour de petits voyages éphémères. Je n'ai jamais eu ces ailes de géant qui auraient pu m'empêcher de décoller, je dus m'accoquiner avec un quotidien sans envergure.
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