Au gré des marées fut ma vie bousculée, j'allais à contre-courant dans une pensée politique coincée entre ruines et palais et qui voulait un avenir fluide et serein, calme, évitant les monstres et les méchants. Je me cognai la tête et les bras parce qu'en voulant voir loin je négligeais les obstacles porches. Ces coups et blessures en étaient rassurants et la douleur se perdait dans l'optimisme des jours meilleurs et d'une vacance idéale. Les ports d'attache se rapprochent et la cale sèche se rit de ma coque usée.
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