Je reviens, comme les oiseaux de passage et je partirai pour mieux revenir encore, te sachant toujours ici, cet ici comme un nid, comme une prison ouverte et comme un palais des souvenirs à faire. Tu m'accueilles encore et tu me prends, tu me gardes, glissante anguille qui rirait d'une laisse au cou. Je n'étais pas loin, juste en face, comme dans un miroir et sous ton ombre et je te jure que nous nous mentirons encore et que nos arrivées sont des départs, que notre voyage est de mille étapes, aux directions parfois incompatibles avec nos corps.
- La Réunion -

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