Il en a fallu pour me faire avancer. Des bons points de l'école aux bousculades dans les sports, en passant par des coups de main dans les sentiments. Des promesses d'or ou de pouvoir dans les boulots, des compliments quand j'avançais un peu sans reculer. Juste rester là, pas possible, on se doit d'avancer, de progresser. Quitte à foncer dans le mur ou à trouver un ravin, une falaise, un puits du dernier moment. Marche forcée, bonds en avant, j'usais de maladresses et de mégardes pour me faire doubler, pour passer à côté de l'essentiel ou prétendu tel.
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