Le monde se désorganise par la vision qu'on en a. Le monde nous appartenait, il nous échappe. Nous le réparons pour notre usage, il se déformera d'autant puisqu'il est toujours au contrôle de ce qu'il sera après nous. Les ruines, il les prépare, le monde. Il les attend et s'en amuse. Encore nous voulons le transformer, encore il ne se fatigue pas à nous observer. Et nous sommes vexés de ne pas savoir tout remettre en état, nous ne savons pas nous réparer. Le monde en rigole. À moins qu'il s'en foute.
Photo : Ronan Scoarnec
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