Quelque(s) chose(s) à te dire
Nous
sommes dans l'arrière-saison des printemps, il y fait un temps de chiens.
L'enfant qui n'a pas reçu de cailloux sur la tête a une marque bleue à l'intérieur
de l'épaule, c'est l'ennui avec la kalach'. Recul. Il faut prendre du recul.
Non, celui-ci a faim et ne sait pas, peur aussi parce qu'il ne sent plus sa
maison, il aimerait applaudir les avions, il aimerait applaudir les véhicules à
chenilles, il aimerait que ça fasse moins de bruit, ces trucs de grands. Et
moins de fumée, moins de poussière. Les choses de la vie, le ralenti,
l'accident. L'état des choses et la caméra qui filme la mort, "now we got
a place to stay". Jadis c'était mieux avant. Avant jadis, une grande
explosion génératrice de mouvements, possibilité de toutes sortes de choses.
Puis. Fabrication de trucs en guise de choses, utilisation de machins remplaçant
les choses. Création de bidules, loin de ces choses. Les choses, distinction.
Mais qu'est-ce que c'est qu'un enfant ? Cette chose, oui, qui agite un drapeau
que ses parents lui ont tendrement donné, cet enfant, qu'est-ce que c'est ?
Nous le sauvons ? Ah oui.
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