Mon cousin faisait la
collection des papillons. Je suis encore honteux de l'avoir aidé dans les
captures. Délicates captures puis le bocal avec le coton imbibé de formol, je
crois. Puis l'aiguille à travers la bête et plantée dans le carton,
délicatement encore ces couleurs et formes déployées. Je reviens parfois à la maison
dans la campagne et je n'y vois guère de papillons. Je me raconte que ce sont
les pesticides. Pas les mômes que nous étions, tuant fourmis et doryphores et
lézards. Je me trompe encore, les lézards, on leur coupait la queue, comme on enlevait
les ailes aux mouches. Pour s'amuser. Pour comprendre comment ça marche.
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