Je n’ai presque plus rien de ma traversé de l’adolescence. Je ne saurais dire si ce fut douloureux ou confortable, il me semble juste que ce fut rapide, presque invisible. Je n’ai pas le souvenir d’avoir pris telle ou telle attitude, tel ou tel look, je fus un solidaire et donc ne fus pas influencé par l’obligation d’une insurrection ou d’une mélancolie. D‘autres en faisaient leur spectacle que je ne regardais pas. Je ne sais même pas si je regrette.

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