J'ai toujours détesté les limites. Déjà mon berceau semait la confusion et je savais que derrière les barreaux se cachait le monde que je devais prendre. Je sais que les frontières sont des pointillés, surtout lorsqu'elles ne sont pas gardés par des armes et des murs, je sais que la terre est ronde et plus exactement sphérique, ce qui permet d'en faire le tour infiniment. Et les plages sont pour moi les limites détestées, les barreaux des vacances. Derrière, les Amériques ou l'Afrique, mon corps ne suffit pas, il doit être transporté, je déteste être transporté.

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