Dans des moments inappropriés, il m’arrive de perdre la boule. Ne restent que des traces, des reflets, des signes qui m’offrent un aveuglement. Ça n’est pas pour me déplaire. Sortir de la réalité et côtoyer l’inattendu, voire le superflu, me donnent une envie de fiction. Les idées s’inversent et m’étonnent, les images sont déformées jusqu’à devenir nouvelles, mon monde en est bouleversé. Je pourrais accuser l’alcool ou quelque végétation illicite ou des sentiments que veut la peau, je pardonne immédiatement. Je passe au travers du miroir, je sais que ça ne dure pas. De l’autre côté, je suis de passage. Oh, de ce côté aussi.
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