Nous transportons nos paysages. Ce fut un ventre, ce fut souvent une chambre à l'éclairage blanc. Un soleil dut intervenir enfin, un jour, évidemment un jour. Nous aimerions revoir tous ces paysages qui ont fui. Nous les avons perdus ou oubliés, ils ont été démolis ou se sont éloignés. Il resterait donc à voyager, par une mémoire, par des images, par la parole. Ou les laisser venir, parce qu'on est resté dans tous ces paysages qui se seraient superposés.
Photo : Vincent Rubin
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