Dans un geste généreux, le pêcheur relâche le poisson qu'il a pris. Moult précautions. Il s'agit de ne pas l'esquinter. Oui, l'hameçon est en fer, piquant, inoxydable. Oui la main est chaude, l'air n'est plus l'eau, la bête est fatiguée d'avoir voulu échapper à la contrainte du fil invisible. Pur la première fois, il ira plonger depuis un mètre et demi dans cette eau qui est sa maison. Dira-t-il merci, le bougre ? Et que saura-t-on de son traumatisme ou de cette ivresse de joie, dans une libération étonnante ? Quoi ? Le tuer ? Le manger ? Oui, parfois.
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