Les plages de couleurs ont une durée limitée sur la palette. Elles sont d'abord posées, sages, reconnaissables. Elles attendent. Elles ont leur identité dans la gamme, elles ont leur place dans un éventuel arc-en-ciel. Ensuite, ça se gâte. Le tournoiement du pinceau les mélange et les déplace. Les guerres de la représentation brouillent ou subliment les plages de couleurs qu'on pouvait reconnaître et nommer, qui vont ailleurs, sur une autre surface qui racontera ce que chaque couleur peut devenir. Un portrait, un paysage, une idée, une impression.
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